Je vais rajouter quelques commentaires concernant la section travail de mon article « Toronto est-il un paradis - Prise I » car j’ai oublié de mentionner deux choses que l’on retrouve de plus en plus et à laquelle il faut faire attention.
Le travail II
La tendance de plus en plus de compagnies qui « passent » en sous-traitance des divisions ou des catégories d’emploi à des compagnies tierces pour une durée déterminée. Quand l’expiration du contrat arrive, la compagnie mère remet le contrat sur le marché et généralement, une nouvelle compagnie gagnera le marché parce qu’elle moins chère que les autres. On appelle cela le « contract flipping ». Certaines compagnies, étant donné que les lois du travail sont assez légères, vont demander aux employés de ré-appliquer à leur position actuelle. De ce fait, les personnes peuvent perdre leurs avantages et les augmentations de salaires du précédent employeur. Donc, il se pourrait que l’employé recommence à zéro si on peut dire. De plus, cela permet aussi à la compagnie de se débarrasser de certains employés s’il y a lieu en toute conformité. Heureusement que l’on est loin que cela soit généralisé mais on commence à voir une émergence de ce genre de procédure.
Autre point mais qui existe dans tous les pays industrialisés incluant la France est le « Offshore ». C’est-à-dire que l’on va externaliser les taches de « bases » vers des pays comme l’Inde, les Philippines, etc. On parle des centres d’appels, de l’informatique, du back-office, etc. On n’en parle pas trop mais je peux vous dire qu’il y a pas mal de compagnies qui utilisent ce levier. Dans ma compagnie, nous sommes actuellement à cette étape pour envoyer les ¾ en Inde. Évidemment tout cela dans l’objectif de faire descendre les frais de la compagnie, augmenter la rentabilité sur le dos des travailleurs canadiens et utiliser une main d’œuvre vraiment moins chère (ce qui ne veut pas dire que la qualité soit nulle) mais c’est toujours la connotation de l’argent qui joue tout le temps.
Bon maintenant le côté positif (yeah !) est qu’il y a des gens qui réussissent (oui oui !) et qui font une belle carrière. Cela ne veut pas dire que pour tous ils ont démarré dès le premier jour dans le travail de rêve qu’ils voulaient (ce qu’on aimerait tous) mais à force de détermination, ils y sont arrivés. Il faut savoir ne pas lâcher le bout et toujours garder la tête haute même si on se plante. Tout le monde se plante dans la vie une ou plusieurs fois mais ça fait partie du jeu.
Dernière note concernant les gens qui essaient d’appliquer de la France vers le Canada, dites-vous que vous avez peu de chance de décrocher quelque chose tant que vous n’avez pas posé les pieds dans le pays avec les papiers requis. Mettez-vous à la place d’un employeur qui vous dit oui et à la dernière minute, vous dites non… Il est rare d’avoir un emploi de France à moins d’être vraiment chanceux ce qui peut arriver mais autant jouer au loto à la place, ça rapporte plus !
Les vacances
Voilà un sujet que l’on n’aborde pas beaucoup au moment du départ car franchement on a d’autres chats à fouetter que de penser aux vacances. Ne tombez pas de la chaise au moment où on vous annoncera vos jours de vacances auxquels vous avez droit à votre premier emploi. Disons-le de suite, c’est la misère et encore je suis poli.
Reconnaissons que l’Amérique du nord, que ce soit les USA ou le Canada ne sont absolument pas reconnus pour la générosité du nombre de jours de vacances ainsi que des jours fériés. Et cela ne changera pas de sitôt.
Voici ci-dessous un tableau qui vous démontre que le Canada est encore plus mauvais que les USA. Pas une différence énorme mais j’étais persuadé que les USA était à la traine de tous les pays donc cela m’a vraiment surpris de voir cette comparaison.
Comment cela marche ?
Quand vous démarrez un travail, on va faire un prorata sur 10 jours du premier jour d’embauche au 31 décembre de la même année. En gros, c’est à peu près un jour par mois donc si vous travaillez 6 mois, vous aurez droit à + ou - 6 jours. Puis deuxième année, vous aurez 10 jours et ainsi de suite. Vous allez surement vous demander « et puis ? Pas plus par après ? ». Oui mais généralement il faut rester entre 3 et 5 ans dans la même boite afin de recevoir sa 3ieme semaine ! En vérité, tout dépend de la politique des ressources humaines de chaque boite. Dans la mienne, il faut travailler 10 ans par exemple afin de recevoir une 4ieme semaine ! Pour d’autres, cela sera 7 ans, etc. Ça refroidit, n’est-ce pas ?
Par contre, quand vous arrivez à avoir votre 3ième semaine, cela fait partie de vos bagages donc si vous changez d’employeur, faites peser dans la balance que vous avez 3 semaines de vacance. En théorie, le nouvel employeur devrait accepter les 3 semaines mais peut-être que ce n’est pas le cas de tous les employeurs.
Les crèches pour les enfants
LE sujet favori de toutes les familles anglophones canadiennes et des autres aussi : Ça va vous couter la peau des fesses! Je n’ai jamais vu une ville où les crèches sont aussi chères.
Mettons les choses au point : seulement une province à ma connaissance à un réseau de garderies subventionnées qui est en l’occurrence le Québec. En Ontario, il n’existe aucun réseau géré par le gouvernement donc tout est privé. On ne trouve même pas de réseau de garderie/gardiennage style les Petits Chaperons rouges ou Kangorou Kids par exemple.
Privé ne veut pas dire que vous allez avoir votre garderie dans un immeuble ultra-moderne, des goûters ou des repas bio tous les jours pour vos petits. Que nenni ! C’est dans vos rêves. La plupart des garderies se trouvent dans des sous-sols d’église ou dans des salles de gym d’écoles. Il existe quand même des locaux « normaux » mais généralement vous avez une liste d’attente de plusieurs mois et même d'années pour certaines. Donc dès que futur maman sait qu’elle est enceinte, première chose à faire : mettre son nom sur la liste d’attente en espérant qu’elle va viser juste pour les dates d’accouchement. Jeu favori des torontoises au moment de la bonne nouvelle du petit mais qui stress beaucoup la maman qui n’a pas vraiment besoin de cela.
Moyenne de prix pour un enfant sur Toronto : il faut compter minimum entre $800 et $1,000 dollars (580 à 730 Euro) par mois aujourd’hui. On peut trouver moins cher comme chez une gardienne privée mais d’abord il faut la trouver mais on peut payer beaucoup plus cher basé sur la qualité de la crèche, du lieu de la crèche, des services, etc.
Donc au moment de déménager sur l’Ontario, futur parents, mettez sur la liste le prix des garderies car cela impacteras vos finances à moins que maman ne travaille pas ou que papa prenne un congé de paternité. Il existe des aides mais généralement, elle s’adresse à des femmes monoparentales qui ont un petit salaire ou aux familles dont le seuil est considéré comme pauvre. De la part d’employeur, ne vous attendez à rien car il n’existe aucune subvention pour les garderies style tickets resto ou une aide du comité d’entreprise qui de toute façon n’existe pas ici. Mais peut-être qu’il existe une compagnie miracle quelque part. Si vous le savez, veuillez partager avec les autres.
Les transports en commun
Toronto comme la plupart des villes du Canada et des USA est le monopole et le royaume des bagnoles. Donc tout est fait pour les bagnoles et leurs chauffeurs. Actuellement, certaines villes ds USA commencent à changer cette mentalité mais cette frénésie n'est pas vraiment arriver encore ici à part peut-être un peu Montréal et Vancouver.
Étant donné que la majorité de l’argent passe dans la réfection des réseaux routiers, il reste des cacahouètes pour les transports en commun. Toronto qui se targue d’être la 4ième ville en Amérique du nord en terme de nombre d’habitants (en incluant les banlieues), vous avez l’équivalent d’un réseau de transport du tiers-monde. On en a parlé dans ce site assez souvent et rien ne change vraiment. Le métro est la TTC que j’appelle plus communément la Third-world Transit Commission.
Du fait que je n’ai pas de voiture donc je dépends à 200% des transports en commun. Un métro assez lamentable avec des retards continuels tous les jours. Je connais par cœur toutes les annonces de retard avec les situations d’urgence médicale (je ne savais pas qu’autant de gens étaient malades dans un métro), des "fire investigations", des "polices investigations", des problèmes de signaux et on ne parle même pas quand le courant pète et qu’il n’y a plus d'alimentation sur une portion d’une des lignes. Pour ceux qui veulent voir la carte de la TTC, vous vous apercevrez qu’il n’y a pas beaucoup d’alternative pour vous sauver quand il n’y a pas de métro car les lignes sont rares.
Des trams qui datent de Mathusalem (20 ans et +) qui tombent en panne au moment des grands froids d’hiver, non climatisés et qui sont inaccessible aux poussettes et aux handicapes. Des trams qui n’avancent pas plus vite que le trafic car ils n’ont pas de voies réservées à eux sauf sur 2 ou 3 artères de la ville. Ça ne fait pas besef ! Par contre, ils commencent à remplacer les trams avec des trams Bombardier de style européen. Superbes car ils sont climatisés, avec plancher bas et on peut monter à toutes les portes. Problème: c’est que fin 2014, la TTC devait avoir 80 nouvelles rames mais ils en ont reçu seulement 3 ! Allez Toronto, on va y arriver dans une vingtaine d’année car la première commande des trams étaient de 200 rames.
Le réseau des bus n'est pas mauvais et les bus ne sont pas en trop en mauvais état mais ce n’est pas jeune. Ils ont quand même reçu de nouveaux bus à soufflet qui ont été mis sur certaines lignes de Toronto.
Maintenant, il ne faut pas blâmer que la TTC car les gouvernements successifs et les maires de la ville successifs n'ont rien fait pour arranger les choses. Coupure de budget puis rétablissement de budget ridicule, querelle de politiciens à tous les niveaux, retard dans les infrastructures, etc. Actuellement, la TTC est le seul réseau en Amérique du nord qui s’auto-finance sur le nombre de passagers donc un exercice pas facile. Puis le nouveau maire qui remplace le cochon rose d'avant est plus un pro du transport en commun donc on espère avoir de meilleures nouvelles dans les années qui arrivent.
Attention au prix par contre car une carte mensuelle au mois vous coutent quand même $141.60 ou 105 Euro. Pour la superficie du réseau, ça coute les yeux de la tête car vous vous cantonnez généralement au métro et à quelques lignes de trams/bus. Il existe un plan que l’on peut prendre sur 12 mois avec pénalité si vous arrêtez avant votre année complète : $129.75 ou 97 Euro. Rien que pour vous donner un ordre d'idée, la dernière statistique qui vient de sortir la semaine dernière démontre que le cout des transports publics a augmenté de 36% depuis 2008.
Il y aura une Prise III
via Torontois http://www.torontois.com/viewtopic.php?t=4055&p=26403#p26403 April 12, 2015 at 07:55AM
Le travail II
La tendance de plus en plus de compagnies qui « passent » en sous-traitance des divisions ou des catégories d’emploi à des compagnies tierces pour une durée déterminée. Quand l’expiration du contrat arrive, la compagnie mère remet le contrat sur le marché et généralement, une nouvelle compagnie gagnera le marché parce qu’elle moins chère que les autres. On appelle cela le « contract flipping ». Certaines compagnies, étant donné que les lois du travail sont assez légères, vont demander aux employés de ré-appliquer à leur position actuelle. De ce fait, les personnes peuvent perdre leurs avantages et les augmentations de salaires du précédent employeur. Donc, il se pourrait que l’employé recommence à zéro si on peut dire. De plus, cela permet aussi à la compagnie de se débarrasser de certains employés s’il y a lieu en toute conformité. Heureusement que l’on est loin que cela soit généralisé mais on commence à voir une émergence de ce genre de procédure.
Autre point mais qui existe dans tous les pays industrialisés incluant la France est le « Offshore ». C’est-à-dire que l’on va externaliser les taches de « bases » vers des pays comme l’Inde, les Philippines, etc. On parle des centres d’appels, de l’informatique, du back-office, etc. On n’en parle pas trop mais je peux vous dire qu’il y a pas mal de compagnies qui utilisent ce levier. Dans ma compagnie, nous sommes actuellement à cette étape pour envoyer les ¾ en Inde. Évidemment tout cela dans l’objectif de faire descendre les frais de la compagnie, augmenter la rentabilité sur le dos des travailleurs canadiens et utiliser une main d’œuvre vraiment moins chère (ce qui ne veut pas dire que la qualité soit nulle) mais c’est toujours la connotation de l’argent qui joue tout le temps.
Bon maintenant le côté positif (yeah !) est qu’il y a des gens qui réussissent (oui oui !) et qui font une belle carrière. Cela ne veut pas dire que pour tous ils ont démarré dès le premier jour dans le travail de rêve qu’ils voulaient (ce qu’on aimerait tous) mais à force de détermination, ils y sont arrivés. Il faut savoir ne pas lâcher le bout et toujours garder la tête haute même si on se plante. Tout le monde se plante dans la vie une ou plusieurs fois mais ça fait partie du jeu.
Dernière note concernant les gens qui essaient d’appliquer de la France vers le Canada, dites-vous que vous avez peu de chance de décrocher quelque chose tant que vous n’avez pas posé les pieds dans le pays avec les papiers requis. Mettez-vous à la place d’un employeur qui vous dit oui et à la dernière minute, vous dites non… Il est rare d’avoir un emploi de France à moins d’être vraiment chanceux ce qui peut arriver mais autant jouer au loto à la place, ça rapporte plus !
Les vacances
Voilà un sujet que l’on n’aborde pas beaucoup au moment du départ car franchement on a d’autres chats à fouetter que de penser aux vacances. Ne tombez pas de la chaise au moment où on vous annoncera vos jours de vacances auxquels vous avez droit à votre premier emploi. Disons-le de suite, c’est la misère et encore je suis poli.
Reconnaissons que l’Amérique du nord, que ce soit les USA ou le Canada ne sont absolument pas reconnus pour la générosité du nombre de jours de vacances ainsi que des jours fériés. Et cela ne changera pas de sitôt.
Voici ci-dessous un tableau qui vous démontre que le Canada est encore plus mauvais que les USA. Pas une différence énorme mais j’étais persuadé que les USA était à la traine de tous les pays donc cela m’a vraiment surpris de voir cette comparaison.
Comment cela marche ?
Quand vous démarrez un travail, on va faire un prorata sur 10 jours du premier jour d’embauche au 31 décembre de la même année. En gros, c’est à peu près un jour par mois donc si vous travaillez 6 mois, vous aurez droit à + ou - 6 jours. Puis deuxième année, vous aurez 10 jours et ainsi de suite. Vous allez surement vous demander « et puis ? Pas plus par après ? ». Oui mais généralement il faut rester entre 3 et 5 ans dans la même boite afin de recevoir sa 3ieme semaine ! En vérité, tout dépend de la politique des ressources humaines de chaque boite. Dans la mienne, il faut travailler 10 ans par exemple afin de recevoir une 4ieme semaine ! Pour d’autres, cela sera 7 ans, etc. Ça refroidit, n’est-ce pas ?
Par contre, quand vous arrivez à avoir votre 3ième semaine, cela fait partie de vos bagages donc si vous changez d’employeur, faites peser dans la balance que vous avez 3 semaines de vacance. En théorie, le nouvel employeur devrait accepter les 3 semaines mais peut-être que ce n’est pas le cas de tous les employeurs.
Les crèches pour les enfants
LE sujet favori de toutes les familles anglophones canadiennes et des autres aussi : Ça va vous couter la peau des fesses! Je n’ai jamais vu une ville où les crèches sont aussi chères.
Mettons les choses au point : seulement une province à ma connaissance à un réseau de garderies subventionnées qui est en l’occurrence le Québec. En Ontario, il n’existe aucun réseau géré par le gouvernement donc tout est privé. On ne trouve même pas de réseau de garderie/gardiennage style les Petits Chaperons rouges ou Kangorou Kids par exemple.
Privé ne veut pas dire que vous allez avoir votre garderie dans un immeuble ultra-moderne, des goûters ou des repas bio tous les jours pour vos petits. Que nenni ! C’est dans vos rêves. La plupart des garderies se trouvent dans des sous-sols d’église ou dans des salles de gym d’écoles. Il existe quand même des locaux « normaux » mais généralement vous avez une liste d’attente de plusieurs mois et même d'années pour certaines. Donc dès que futur maman sait qu’elle est enceinte, première chose à faire : mettre son nom sur la liste d’attente en espérant qu’elle va viser juste pour les dates d’accouchement. Jeu favori des torontoises au moment de la bonne nouvelle du petit mais qui stress beaucoup la maman qui n’a pas vraiment besoin de cela.
Moyenne de prix pour un enfant sur Toronto : il faut compter minimum entre $800 et $1,000 dollars (580 à 730 Euro) par mois aujourd’hui. On peut trouver moins cher comme chez une gardienne privée mais d’abord il faut la trouver mais on peut payer beaucoup plus cher basé sur la qualité de la crèche, du lieu de la crèche, des services, etc.
Donc au moment de déménager sur l’Ontario, futur parents, mettez sur la liste le prix des garderies car cela impacteras vos finances à moins que maman ne travaille pas ou que papa prenne un congé de paternité. Il existe des aides mais généralement, elle s’adresse à des femmes monoparentales qui ont un petit salaire ou aux familles dont le seuil est considéré comme pauvre. De la part d’employeur, ne vous attendez à rien car il n’existe aucune subvention pour les garderies style tickets resto ou une aide du comité d’entreprise qui de toute façon n’existe pas ici. Mais peut-être qu’il existe une compagnie miracle quelque part. Si vous le savez, veuillez partager avec les autres.
Les transports en commun
Toronto comme la plupart des villes du Canada et des USA est le monopole et le royaume des bagnoles. Donc tout est fait pour les bagnoles et leurs chauffeurs. Actuellement, certaines villes ds USA commencent à changer cette mentalité mais cette frénésie n'est pas vraiment arriver encore ici à part peut-être un peu Montréal et Vancouver.
Étant donné que la majorité de l’argent passe dans la réfection des réseaux routiers, il reste des cacahouètes pour les transports en commun. Toronto qui se targue d’être la 4ième ville en Amérique du nord en terme de nombre d’habitants (en incluant les banlieues), vous avez l’équivalent d’un réseau de transport du tiers-monde. On en a parlé dans ce site assez souvent et rien ne change vraiment. Le métro est la TTC que j’appelle plus communément la Third-world Transit Commission.
Du fait que je n’ai pas de voiture donc je dépends à 200% des transports en commun. Un métro assez lamentable avec des retards continuels tous les jours. Je connais par cœur toutes les annonces de retard avec les situations d’urgence médicale (je ne savais pas qu’autant de gens étaient malades dans un métro), des "fire investigations", des "polices investigations", des problèmes de signaux et on ne parle même pas quand le courant pète et qu’il n’y a plus d'alimentation sur une portion d’une des lignes. Pour ceux qui veulent voir la carte de la TTC, vous vous apercevrez qu’il n’y a pas beaucoup d’alternative pour vous sauver quand il n’y a pas de métro car les lignes sont rares.
Des trams qui datent de Mathusalem (20 ans et +) qui tombent en panne au moment des grands froids d’hiver, non climatisés et qui sont inaccessible aux poussettes et aux handicapes. Des trams qui n’avancent pas plus vite que le trafic car ils n’ont pas de voies réservées à eux sauf sur 2 ou 3 artères de la ville. Ça ne fait pas besef ! Par contre, ils commencent à remplacer les trams avec des trams Bombardier de style européen. Superbes car ils sont climatisés, avec plancher bas et on peut monter à toutes les portes. Problème: c’est que fin 2014, la TTC devait avoir 80 nouvelles rames mais ils en ont reçu seulement 3 ! Allez Toronto, on va y arriver dans une vingtaine d’année car la première commande des trams étaient de 200 rames.
Le réseau des bus n'est pas mauvais et les bus ne sont pas en trop en mauvais état mais ce n’est pas jeune. Ils ont quand même reçu de nouveaux bus à soufflet qui ont été mis sur certaines lignes de Toronto.
Maintenant, il ne faut pas blâmer que la TTC car les gouvernements successifs et les maires de la ville successifs n'ont rien fait pour arranger les choses. Coupure de budget puis rétablissement de budget ridicule, querelle de politiciens à tous les niveaux, retard dans les infrastructures, etc. Actuellement, la TTC est le seul réseau en Amérique du nord qui s’auto-finance sur le nombre de passagers donc un exercice pas facile. Puis le nouveau maire qui remplace le cochon rose d'avant est plus un pro du transport en commun donc on espère avoir de meilleures nouvelles dans les années qui arrivent.
Attention au prix par contre car une carte mensuelle au mois vous coutent quand même $141.60 ou 105 Euro. Pour la superficie du réseau, ça coute les yeux de la tête car vous vous cantonnez généralement au métro et à quelques lignes de trams/bus. Il existe un plan que l’on peut prendre sur 12 mois avec pénalité si vous arrêtez avant votre année complète : $129.75 ou 97 Euro. Rien que pour vous donner un ordre d'idée, la dernière statistique qui vient de sortir la semaine dernière démontre que le cout des transports publics a augmenté de 36% depuis 2008.
Il y aura une Prise III
Statistiques: Publié par Toronto31 - Dim, 12 Avr 2015 11:55 - Réponses 0 - Consultations 17
via Torontois http://www.torontois.com/viewtopic.php?t=4055&p=26403#p26403 April 12, 2015 at 07:55AM